Nouvelle publication numérique aux éditions SKA. Quatrième texte
érotique. Ma baronne, personnage récurrent, y rencontre Sade. Et lui en
remontre, évidemment.... http://ska-librairie.net/index.php…
mercredi 28 janvier 2015
vendredi 23 janvier 2015
Féminin ?... Mes couilles ! ...
Je
ne me souviens pas m'être dit,
un
jour, celle-là, je la saute
Je
pense n'avoir jamais ressenti,
même
au moment crucial,
ce
désir impérieux de la lui foutre
à
tout prix
Ce
dont je garde, par contre,
un
souvenir ardent,
c'est
le trac, le vertige,
de
devoir, justement,
la
mettre dedans.....
Tout
un chacun, parmi les mâles,
s'accorde, à peu de frais,
une
part féminine....
Si
c'était vrai,
L'homosexualité
passerait
dans
le clan du normal,
si
c'était vrai,
il
n'y aurait, tout bêtement,
plus
aucun viol.....
Si
c'était vrai,
mes
potes de Charlie
ne
seraient pas morts.....
Moi,
pourtant,
cette
part féminine démesurée
ne
m'a jamais empêché d'avoir
une
sexualité hétérosexuelle
convaincue
et épanouie.
Non,
non, non
Pascal
Pratz n'est pas mort
car
il bande encore
car
il bande encore.
Seul
bémol,
son
refus d'assimiler
le
verbe bander
à
la turgescence....
Hommage
déguisé à Luz et ses paroles à l'enterrement de Charb.
mardi 20 janvier 2015
Bis....
J'ai déjà écrit ce qui va suivre. Le
nombre de mes lecteurs étant du genre microscopique, outre que ma
modestie maladive peut paraître, par conséquent, superflue, je
tenais néanmoins à le rappeler. Imaginons un fait divers : un
enfant a été tué en traversant une rue par une auto. Si l'on se
penche sur les circonstances, on s'aperçoit qu'il a, en vérité,
manqué de chance, parce que, dans le flot continu de voitures qui
circulaient à ce moment-là, une seule aura commis l'acte fatal. La
mauvaise idée, si l'on veut faire une étude sociologique des
circonstances de l'accident, comprendre pourquoi une communauté peut
aboutir à un drame pareil, la mauvaise idée, c'est d'interroger le
conducteur (ou la..) qui l'a commis. Il vous dira évidemment que ce
n'est pas ce qu'il voulait, qu'il est désolé, qu'il n'y est pas
pour grand chose, que c'est la faute à pas de chance.... Meilleure
serait l'idée – je n'ai pas écrit que c'est la bonne –
d'interroger tous les autres, tous ceux sur qui ça pouvait tomber,
tous les conducteurs qui se trouvaient là au « mauvais
moment ». Je suis prêt à parier ma chemise que, pour la
plupart, ils n'auraient rien à dire d'autre que le malheureux sur
qui c'est tombé. Au fond, s'ils n'ont pas écrasé le petit, c'est
la faute « à la chance ». Pour la plupart. Parce que je
suis également prêt à parier que, parmi eux, il y en aurait au
moins un qui affirmerait péremptoirement : je n'écrase pas les
enfants !... Au moins un veut dire que, à mon sens, il seraient
sûrement nombreux. Parmi eux, une majorité de gens un peu (
euphémisme volontaire) stupides qui, s'appuyant sur le fait que,
factuellement, ce n'est pas à eux que c'est arrivé et, donc, qui en
concluent trop rapidement qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne
continue pas. Une histoire de « bonne étoile ». Jusqu'à
preuve du contraire. Evidemment, ceux-là vont aller écraser, un peu
plus loin, un peu plus tard, la grand-mère qui traverse ou, pire,
votre enfant. Mais, si vous avez un peu de chance, vous en trouverez
au moins un (une …) qui, lui, n'écrasera effectivement jamais
personne, chance ou pas. Et qui, donc, semble le seul habilité à
l'affirmer. Théoriquement, votre premier réflexe devrait être de
ne pas le croire plus que les autres et, devant son obstination,
comme tout le monde, afficher un sourire narquois. Sauf que cette
possibilité, en vérité, existe... Un homme est mort, récemment,
dont le nom était Beltoise... Ce monsieur, après avoir été
pilote de course, avoir connu quelques succès, a fini par consacrer
sa vie à la sécurité routière. Sa devise n'était rien moins que
: « on peut raisonnablement envisager un monde sans accidents
de la route ». Sa théorie reposait sur le fait que, avec
l'état de la technologie embarquée aujourd'hui dans les
automobiles, ABS, Anti-patinage, direction assistée, on peut, si
nous nous y mettons tous, éviter à peu près tous les cas les plus
fréquents d'accidents. A une condition. Qu'on comprenne, avant toute
chose, que cela dépend de nous. Que nous devons nous familiariser
avec la notion de « vigilance ». Un exemple : une voiture
s'arrête, vous êtes à vélo... la première idée qui doit vous
traverser l'esprit est que la porte du conducteur va s'ouvrir. Un bus
s'arrête à son arrêt, la première idée est : un enfant va surgir
de devant le bus. Vous voyez, de loin, les feux arrière d'une auto
s'allumer, la première idée est : sans freiner, parce que c'est
dangereux, ralentir et accroître la distance entre vous et la
voiture qui vous précède. Je vais cesser ici la liste. Elle est
encore longue. Normalement, vous vous dites que, finalement,
peut-être, pourquoi pas. Sauf les intégristes du hasard qui, eux,
ne bougeront pas. C'est du flan, on peut pas savoir. Les autres, ceux
qu'on peut faire douter, eux, acceptent mais se demandent : certes !
Mais vous allez où, là ? Et là, parce qu'on est entre nous, je
réponds direct : Antigone. Ceux qui ont compris, et il y en a
forcément, peuvent reprendre leurs activités. Pour les autres, s'il
y en a, je vais donc expliciter. Antigone, comme le « Petit
Prince », sont des icônes du bon sentiment. Il est séant,
conforme, d'admirer Antigone, la représentation que nous en avons
aujourd'hui, pour sa capacité à dire « non ». Si l'on
fouille parmi le public qui adore ce « non », on tombe,
comme pour l'accident, sur une masse énorme de gens qui, d'une part,
ne diront jamais non eux-mêmes et, d'autre part, ne pourront jamais,
si vous les isolez du groupe avec lequel ils disent non, vous donner
une raison valable et étayée de dire « non ». Bien
entendu, ils ne changeront rien à leur vie et retourneront dire
« non » dans la rue, sur un autre sujet, la prochaine
fois qu'on leur en suggérera l'idée. Parmi les autres, des gens
plus déterminés qui, eux, diront toujours « non » à
bon escient et, surtout, sauront toujours vous expliquer pourquoi il
faut dire « non ».
Le 11 janvier 2015,
beaucoup de gens sont descendus dans la rue pour dire « non ».
Parmi eux, très peu savent effectivement pourquoi il fallait, là,
dire « non ». Ils n'étaient pas tous Charlie, hélas.
Car, les cinq morts de Charlie, eux, bien qu'étant les plus
charmants des humains, n'avaient ni la candeur virginale d'Antigone
ni la fraîcheur infantile du Petit Prince, tous deux recouverts du
voile de l'innocence, qui est un résidu de la tradition chrétienne
du regret éternel du paradis originel. De bons sentiments –
discutables, à mon sens - que partageaient, hélas, presque tous les
gens qui défilaient. Eux, à Charlie, et ce n'est pas si fréquent
qu'on le croit, même si l'on s'est solidarisé, même si nous avions
l'air tous unis, eux, ils savaient pourquoi on doit dire « non ».
Ils connaissaient les enjeux, ils l'on pourtant dit et ils en sont
morts. Eux, ils sont morts et, nous, on défile.
vendredi 16 janvier 2015
Foutu.....
Ben voilà !... Neuf jours après,
c'est déjà foutu.... De partout, pape, imams, journalistes,
politiciens, j'en passe et des pires, voilà que l'idée de la
censure reprend vie. Dans sa forme la plus abjecte, puisqu'on semble
se diriger vers une obligation de modération de la part des auteurs
eux-mêmes, ce qu'ils appellent l'auto-censure. Et je pressens que le
gouvernement n'est pas loin d'appeler, en effet, sous le prétexte du
respect d'autrui, à plus de pondération dans l'affirmation de la
liberté d'expression. Neuf jours après l'assassinat de mes potes de
toujours, nous comprenons, choses dites pour l'instant à demi-mots,
qu'il va falloir se faire à l'idée que non, en France, on ne pourra
plus tout dire ni tout dessiner.
Constat
Une idée me taraude. Peut-il arriver
pire catastrophe à un être humain que d'être touché par la
lucidité ? La lucidité implacable qui ne s'arrête pas, comme
savent si bien le faire mes contemporains, à leur propre personne.
Une lucidité ravageuse mais qui ravage également son hôte.
Destruction absolue garantie. Et, le mieux, le pire, le plus
destructeur, en vérité, c'est que personne ne vous croira lorsque
vous direz que vous savez très bien qui vous êtes. Tout simplement
parce que ce constat ne peut aboutir à autre chose qu'à la conclusion que, finalement, vous n'êtes qu'un gros con, voire un sale con, très
ordinaire.....
dimanche 11 janvier 2015
Définitif
Nous vivons une heure nietzschéenne... Je veux dire par là que la réponse à toutes les questions qui se font jour aujourd'hui ont leur réponse dans les livres du furieux moustachu. Néanmoins, pour aider, je peux en poser une autre, qui me paraît assez pertinente. C'est la question qui traite des rapports entre Nietzsche et Freud. Une question qui a une réponse, malgré ce qu'on peut en penser, eu égard au silence qui les entoure sur la question de leurs rapports. Cette réponse a un nom : Edward Louis Bernays. Je vais être, volontairement, pour une fois, cynique, hautain, méprisant, revenu de tout, arrogant et suffisant. Je vous laisse découvrir qui est Mr Bernays et ce que nous lui devons. Ce n'est pas loin du pire.
A chaud....
Commenter à chaud n'est jamais habile... Jamais, ou très rarement, pertinent. Pourtant, j'ai ce soir plus de tristesse que de joie. Parce que ce que j'ai vu, aujourd'hui, cet après-midi, me donne la nausée. Ce que j'ai vu, c'est que la gauche, la véritable gauche, était aujourd'hui absente et, pire, foulée aux pieds.
Il est facile de me répondre que je n'ai aucun monopole et que rien, absolument rien ne m'autorise à définir ce que serait la véritable gauche. A quoi la réponse pour moi est facile : qui peut simplement me donner une définition du mot "gauche"? Sans évoquer quelques qualificatif que ce soit. Simplement me dire ce que veut dire "gauche" aujourd'hui.... Et mon idée, c'est bel et bien que personne ne peut répondre.
Aujourd'hui, à de très rares exceptions près, c'est la France de droite qui était dans la rue. La France qui est venue "communier" sur le parcours Bastille-Nation en sortant de la messe. La France que, depuis des décennies, mes potes de Charlie et moi conchions à tour de bras. La France qui est "fière" de "faire peuple", sans voir que la solution à ses problèmes serait justement que plus personne, sur Terre, n'ait idée de faire peuple. Pas plus les Musulmans que les Africains, que les Américains, que les Juifs, pas plus que les Français. Sur Terre, à jamais, il n'y a qu'un seul peuple et son nom est humanité.
La France qui a défilé aujourd'hui est comme les passagers du Titanic, qui va à la rencontre de la glace et continue de danser. La France qui a aujourd'hui défilé ne peut ou ne veut pas voir qu'elle a défilé pour des valeurs rances, de droite, conservatrices et nationalistes qui sont cause de sa perte annoncée.
Ce que cette journée peut amener, et je ne préjuge en rien de l'avenir, me sentant en l'espèce incapable de dire si c'est un bien ou un mal, ce que nous allons gagner, c'est une véritable radicalisation de la gauche. On ne peut pas se laisser marcher sur la gueule en permanence sans rien répondre. Tendre l'autre joue, ce n'est pas notre culture. Bon courage à tous.
Il est facile de me répondre que je n'ai aucun monopole et que rien, absolument rien ne m'autorise à définir ce que serait la véritable gauche. A quoi la réponse pour moi est facile : qui peut simplement me donner une définition du mot "gauche"? Sans évoquer quelques qualificatif que ce soit. Simplement me dire ce que veut dire "gauche" aujourd'hui.... Et mon idée, c'est bel et bien que personne ne peut répondre.
Aujourd'hui, à de très rares exceptions près, c'est la France de droite qui était dans la rue. La France qui est venue "communier" sur le parcours Bastille-Nation en sortant de la messe. La France que, depuis des décennies, mes potes de Charlie et moi conchions à tour de bras. La France qui est "fière" de "faire peuple", sans voir que la solution à ses problèmes serait justement que plus personne, sur Terre, n'ait idée de faire peuple. Pas plus les Musulmans que les Africains, que les Américains, que les Juifs, pas plus que les Français. Sur Terre, à jamais, il n'y a qu'un seul peuple et son nom est humanité.
La France qui a défilé aujourd'hui est comme les passagers du Titanic, qui va à la rencontre de la glace et continue de danser. La France qui a aujourd'hui défilé ne peut ou ne veut pas voir qu'elle a défilé pour des valeurs rances, de droite, conservatrices et nationalistes qui sont cause de sa perte annoncée.
Ce que cette journée peut amener, et je ne préjuge en rien de l'avenir, me sentant en l'espèce incapable de dire si c'est un bien ou un mal, ce que nous allons gagner, c'est une véritable radicalisation de la gauche. On ne peut pas se laisser marcher sur la gueule en permanence sans rien répondre. Tendre l'autre joue, ce n'est pas notre culture. Bon courage à tous.
Ne jamais renoncer
Rien à faire.. Pas moyen d'être consensuel, de participer à la
grand-messe et de "communier" (comme le disent tous les commentateurs)
avec le peuple français. Non, je ne parviens pas à renoncer à l'idée de
pendre les patrons avec leurs tripes, ça ira, ça ira, de bousiller du
flic fasciste, d'instaurer un réel gouvernement du peuple et de faire la
révolution. Non.. Vraiment. J'ai beau tenter de me calmer, rien à
faire... Je suis encore enragé.
jeudi 8 janvier 2015
Chagrin Charlie
Je ne suis pas Charlie. Charlie est bien mieux que moi. Bien plus
drôle, bien plus malin, bien plus courageux que moi. je ne suis pas
Charlie. J'aimerais, je l'avoue. Mais être Charlie, c'est un rêve, un
truc réservé à des êtres humains d'exception. Ce n'est pourtant pas le
dernier des imbéciles qui écrit ça. J'aime Charlie, ça oui. Je donnerais
un bras pour Charlie, certainement. Mais l'identification actuelle,
tous azimuts, me fait sourire. Et qui dit, par exemple, que ces gens
étaient de gauche ? De la vraie gauche..... en ce sens, la solidarité
de la Le Pen, du pape, de tous les cons fustigés à longueur de pages
dans Charlie est une très bonne blague. Hier, des membres de ma famille
sont morts. De ma famille au sens intellectuel. Je suis pas Charlie. Et
toutes les interventions des bien-pensants ne font qu'ajouter à mon
chagrin immense. Allez donc vous faire foutre avec vos larmes de
crocodiles.
Pascal Pratz
mercredi 7 janvier 2015
Houellebecq
Je n'ai pas lu Houellebecq, le dernier, je veux dire. Mais ce livre
semble poser une question qui m'a toujours intéressé : êtes-vous
capables de vivre sans dieu ? Si j'en crois les pensées de TOUS mes
contacts FB, la réponse semble bien être non.... Houellebecq vient de
signer, à mon sens, et je pense qu'il a raison, hélas, une sorte de
clôture de la tentative nietzschéenne d'un monde sans divin... Je le
reconnais, ce constat me troue le cul... Mais, comme lui, j'ai envie de
vous renvoyer à votre pathétique : c'est quand même vous qui faites en
sorte que dieu va revenir.... Quelle qu'en soit la forme..... Je pense que, en ce sens, Houellebecq a raison : vous êtes capables de vous "soumettre" à Allah, à défaut d'autre chose.... Mes
hommages à Télérama, à France-cul, à France-Inter, à FR3, à France 2, et, plus ou moins, à tous les médias sauf deux : l'Huma et Charlie-Hebdo.....
samedi 3 janvier 2015
Parution.... (Encore)
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