mercredi 28 janvier 2015

Publication.. quater....

Nouvelle publication numérique aux éditions SKA. Quatrième texte érotique. Ma baronne, personnage récurrent, y rencontre Sade. Et lui en remontre, évidemment.... http://ska-librairie.net/index.php…

vendredi 23 janvier 2015

Féminin ?... Mes couilles ! ...


Je ne me souviens pas m'être dit,
un jour, celle-là, je la saute
Je pense n'avoir jamais ressenti,
même au moment crucial,
ce désir impérieux de la lui foutre
à tout prix
Ce dont je garde, par contre,
un souvenir ardent,
c'est le trac, le vertige,
de devoir, justement,
la mettre dedans.....
Tout un chacun, parmi les mâles,
s'accorde, à peu de frais,
une part féminine....
Si c'était vrai,
L'homosexualité passerait
dans le clan du normal,
si c'était vrai,
il n'y aurait, tout bêtement,
plus aucun viol.....
Si c'était vrai,
mes potes de Charlie
ne seraient pas morts.....
Moi, pourtant,
cette part féminine démesurée
ne m'a jamais empêché d'avoir
une sexualité hétérosexuelle
convaincue et épanouie.
Non, non, non
Pascal Pratz n'est pas mort
car il bande encore
car il bande encore.
Seul bémol,
son refus d'assimiler
le verbe bander
à la turgescence....


Hommage déguisé à Luz et ses paroles à l'enterrement de Charb.

mardi 20 janvier 2015

Bis....


J'ai déjà écrit ce qui va suivre. Le nombre de mes lecteurs étant du genre microscopique, outre que ma modestie maladive peut paraître, par conséquent, superflue, je tenais néanmoins à le rappeler. Imaginons un fait divers : un enfant a été tué en traversant une rue par une auto. Si l'on se penche sur les circonstances, on s'aperçoit qu'il a, en vérité, manqué de chance, parce que, dans le flot continu de voitures qui circulaient à ce moment-là, une seule aura commis l'acte fatal. La mauvaise idée, si l'on veut faire une étude sociologique des circonstances de l'accident, comprendre pourquoi une communauté peut aboutir à un drame pareil, la mauvaise idée, c'est d'interroger le conducteur (ou la..) qui l'a commis. Il vous dira évidemment que ce n'est pas ce qu'il voulait, qu'il est désolé, qu'il n'y est pas pour grand chose, que c'est la faute à pas de chance.... Meilleure serait l'idée – je n'ai pas écrit que c'est la bonne – d'interroger tous les autres, tous ceux sur qui ça pouvait tomber, tous les conducteurs qui se trouvaient là au « mauvais moment ». Je suis prêt à parier ma chemise que, pour la plupart, ils n'auraient rien à dire d'autre que le malheureux sur qui c'est tombé. Au fond, s'ils n'ont pas écrasé le petit, c'est la faute «  à la chance ». Pour la plupart. Parce que je suis également prêt à parier que, parmi eux, il y en aurait au moins un qui affirmerait péremptoirement : je n'écrase pas les enfants !... Au moins un veut dire que, à mon sens, il seraient sûrement nombreux. Parmi eux, une majorité de gens un peu ( euphémisme volontaire) stupides qui, s'appuyant sur le fait que, factuellement, ce n'est pas à eux que c'est arrivé et, donc, qui en concluent trop rapidement qu'il n'y a pas de raison pour que ça ne continue pas. Une histoire de « bonne étoile ». Jusqu'à preuve du contraire. Evidemment, ceux-là vont aller écraser, un peu plus loin, un peu plus tard, la grand-mère qui traverse ou, pire, votre enfant. Mais, si vous avez un peu de chance, vous en trouverez au moins un (une …) qui, lui, n'écrasera effectivement jamais personne, chance ou pas. Et qui, donc, semble le seul habilité à l'affirmer. Théoriquement, votre premier réflexe devrait être de ne pas le croire plus que les autres et, devant son obstination, comme tout le monde, afficher un sourire narquois. Sauf que cette possibilité, en vérité, existe... Un homme est mort, récemment, dont le nom était Beltoise... Ce monsieur, après avoir été pilote de course, avoir connu quelques succès, a fini par consacrer sa vie à la sécurité routière. Sa devise n'était rien moins que : « on peut raisonnablement envisager un monde sans accidents de la route ». Sa théorie reposait sur le fait que, avec l'état de la technologie embarquée aujourd'hui dans les automobiles, ABS, Anti-patinage, direction assistée, on peut, si nous nous y mettons tous, éviter à peu près tous les cas les plus fréquents d'accidents. A une condition. Qu'on comprenne, avant toute chose, que cela dépend de nous. Que nous devons nous familiariser avec la notion de « vigilance ». Un exemple : une voiture s'arrête, vous êtes à vélo... la première idée qui doit vous traverser l'esprit est que la porte du conducteur va s'ouvrir. Un bus s'arrête à son arrêt, la première idée est : un enfant va surgir de devant le bus. Vous voyez, de loin, les feux arrière d'une auto s'allumer, la première idée est : sans freiner, parce que c'est dangereux, ralentir et accroître la distance entre vous et la voiture qui vous précède. Je vais cesser ici la liste. Elle est encore longue. Normalement, vous vous dites que, finalement, peut-être, pourquoi pas. Sauf les intégristes du hasard qui, eux, ne bougeront pas. C'est du flan, on peut pas savoir. Les autres, ceux qu'on peut faire douter, eux, acceptent mais se demandent : certes ! Mais vous allez où, là ? Et là, parce qu'on est entre nous, je réponds direct : Antigone. Ceux qui ont compris, et il y en a forcément, peuvent reprendre leurs activités. Pour les autres, s'il y en a, je vais donc expliciter. Antigone, comme le « Petit Prince », sont des icônes du bon sentiment. Il est séant, conforme, d'admirer Antigone, la représentation que nous en avons aujourd'hui, pour sa capacité à dire « non ». Si l'on fouille parmi le public qui adore ce « non », on tombe, comme pour l'accident, sur une masse énorme de gens qui, d'une part, ne diront jamais non eux-mêmes et, d'autre part, ne pourront jamais, si vous les isolez du groupe avec lequel ils disent non, vous donner une raison valable et étayée de dire « non ». Bien entendu, ils ne changeront rien à leur vie et retourneront dire « non » dans la rue, sur un autre sujet, la prochaine fois qu'on leur en suggérera l'idée. Parmi les autres, des gens plus déterminés qui, eux, diront toujours « non » à bon escient et, surtout, sauront toujours vous expliquer pourquoi il faut dire « non ».

Le 11 janvier 2015, beaucoup de gens sont descendus dans la rue pour dire « non ». Parmi eux, très peu savent effectivement pourquoi il fallait, là, dire « non ». Ils n'étaient pas tous Charlie, hélas. Car, les cinq morts de Charlie, eux, bien qu'étant les plus charmants des humains, n'avaient ni la candeur virginale d'Antigone ni la fraîcheur infantile du Petit Prince, tous deux recouverts du voile de l'innocence, qui est un résidu de la tradition chrétienne du regret éternel du paradis originel. De bons sentiments – discutables, à mon sens - que partageaient, hélas, presque tous les gens qui défilaient. Eux, à Charlie, et ce n'est pas si fréquent qu'on le croit, même si l'on s'est solidarisé, même si nous avions l'air tous unis, eux, ils savaient pourquoi on doit dire « non ». Ils connaissaient les enjeux, ils l'on pourtant dit et ils en sont morts. Eux, ils sont morts et, nous, on défile.

vendredi 16 janvier 2015

Foutu.....


Ben voilà !... Neuf jours après, c'est déjà foutu.... De partout, pape, imams, journalistes, politiciens, j'en passe et des pires, voilà que l'idée de la censure reprend vie. Dans sa forme la plus abjecte, puisqu'on semble se diriger vers une obligation de modération de la part des auteurs eux-mêmes, ce qu'ils appellent l'auto-censure. Et je pressens que le gouvernement n'est pas loin d'appeler, en effet, sous le prétexte du respect d'autrui, à plus de pondération dans l'affirmation de la liberté d'expression. Neuf jours après l'assassinat de mes potes de toujours, nous comprenons, choses dites pour l'instant à demi-mots, qu'il va falloir se faire à l'idée que non, en France, on ne pourra plus tout dire ni tout dessiner.

Constat


Une idée me taraude. Peut-il arriver pire catastrophe à un être humain que d'être touché par la lucidité ? La lucidité implacable qui ne s'arrête pas, comme savent si bien le faire mes contemporains, à leur propre personne. Une lucidité ravageuse mais qui ravage également son hôte. Destruction absolue garantie. Et, le mieux, le pire, le plus destructeur, en vérité, c'est que personne ne vous croira lorsque vous direz que vous savez très bien qui vous êtes. Tout simplement parce que ce constat ne peut aboutir à autre chose qu'à la conclusion que, finalement, vous n'êtes qu'un gros con, voire un sale con, très ordinaire.....

dimanche 11 janvier 2015

Définitif

Nous vivons une heure nietzschéenne... Je veux dire par là que la réponse à toutes les questions qui se font jour aujourd'hui ont leur réponse dans les livres du furieux moustachu. Néanmoins, pour aider, je peux en poser une autre, qui me paraît assez pertinente. C'est la question qui traite des rapports entre Nietzsche et Freud. Une question qui a une réponse, malgré ce qu'on peut en penser, eu égard au silence qui les entoure sur la question de leurs rapports. Cette réponse a un nom : Edward Louis Bernays. Je vais être, volontairement, pour une fois, cynique, hautain, méprisant, revenu de tout, arrogant et suffisant. Je vous laisse découvrir qui est Mr Bernays et ce que nous lui devons. Ce n'est pas loin du pire.

A chaud....

Commenter à chaud n'est jamais habile... Jamais, ou très rarement, pertinent. Pourtant, j'ai ce soir plus de tristesse que de joie. Parce que ce que j'ai vu, aujourd'hui, cet après-midi, me donne la nausée. Ce que j'ai vu, c'est que la gauche, la véritable gauche, était aujourd'hui absente et, pire, foulée aux pieds.
Il est facile de me répondre que je n'ai aucun monopole et que rien, absolument rien ne m'autorise à définir ce que serait la véritable gauche. A quoi la réponse pour moi est facile : qui peut simplement me donner une définition du mot "gauche"? Sans évoquer quelques qualificatif que ce soit. Simplement me dire ce que veut dire "gauche" aujourd'hui.... Et mon idée, c'est bel et bien que personne ne peut répondre.
Aujourd'hui, à de très rares exceptions près, c'est la France de droite qui était dans la rue. La France qui est venue "communier" sur le parcours Bastille-Nation en sortant de la messe. La France que, depuis des décennies, mes potes de Charlie et moi conchions à tour de bras. La France qui est "fière" de "faire peuple", sans voir que la solution à ses problèmes serait justement que plus personne, sur Terre, n'ait idée de faire peuple. Pas plus les Musulmans que les Africains, que les Américains, que les Juifs, pas plus que les Français. Sur Terre, à jamais, il n'y a qu'un seul peuple et son nom est humanité.
La France qui a défilé aujourd'hui est comme les passagers du Titanic, qui va à la rencontre de la glace et continue de danser. La France qui a aujourd'hui défilé ne peut ou ne veut pas voir qu'elle a défilé pour des valeurs rances, de droite, conservatrices et nationalistes qui sont cause de sa perte annoncée.
Ce que cette journée peut amener, et je ne préjuge en rien de l'avenir, me sentant en l'espèce incapable de dire si c'est un bien ou un mal, ce que nous allons gagner, c'est une véritable radicalisation de la gauche. On ne peut pas se laisser marcher sur la gueule en permanence sans rien répondre. Tendre l'autre joue, ce n'est pas notre culture. Bon courage à tous.

Ne jamais renoncer

Rien à faire.. Pas moyen d'être consensuel, de participer à la grand-messe et de "communier" (comme le disent tous les commentateurs) avec le peuple français. Non, je ne parviens pas à renoncer à l'idée de pendre les patrons avec leurs tripes, ça ira, ça ira, de bousiller du flic fasciste, d'instaurer un réel gouvernement du peuple et de faire la révolution. Non.. Vraiment. J'ai beau tenter de me calmer, rien à faire... Je suis encore enragé.

jeudi 8 janvier 2015

Chagrin Charlie

Je ne suis pas Charlie. Charlie est bien mieux que moi. Bien plus drôle, bien plus malin, bien plus courageux que moi. je ne suis pas Charlie. J'aimerais, je l'avoue. Mais être Charlie, c'est un rêve, un truc réservé à des êtres humains d'exception. Ce n'est pourtant pas le dernier des imbéciles qui écrit ça. J'aime Charlie, ça oui. Je donnerais un bras pour Charlie, certainement. Mais l'identification actuelle, tous azimuts, me fait sourire. Et qui dit, par exemple, que ces gens étaient de gauche ? De la vraie gauche..... en ce sens, la solidarité de la Le Pen, du pape, de tous les cons fustigés à longueur de pages dans Charlie est une très bonne blague. Hier, des membres de ma famille sont morts. De ma famille au sens intellectuel. Je suis pas Charlie. Et toutes les interventions des bien-pensants ne font qu'ajouter à mon chagrin immense. Allez donc vous faire foutre avec vos larmes de crocodiles.
Pascal Pratz

mercredi 7 janvier 2015

Houellebecq

Je n'ai pas lu Houellebecq, le dernier, je veux dire. Mais ce livre semble poser une question qui m'a toujours intéressé : êtes-vous capables de vivre sans dieu ? Si j'en crois les pensées de TOUS mes contacts FB, la réponse semble bien être non.... Houellebecq vient de signer, à mon sens, et je pense qu'il a raison, hélas, une sorte de clôture de la tentative nietzschéenne d'un monde sans divin... Je le reconnais, ce constat me troue le cul... Mais, comme lui, j'ai envie de vous renvoyer à votre pathétique : c'est quand même vous qui faites en sorte que dieu va revenir.... Quelle qu'en soit la forme..... Je pense que, en ce sens, Houellebecq a raison : vous êtes capables de vous "soumettre" à Allah, à défaut d'autre chose.... Mes hommages à Télérama, à France-cul, à France-Inter, à FR3, à France 2, et, plus ou moins, à tous les médias sauf deux : l'Huma et Charlie-Hebdo.....

samedi 3 janvier 2015

Parution.... (Encore)

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Les éditions numérique SKA publient mon premier "Polar", Haine Perdue, un polar de suite au héros récurrent, Francis Duval.... Haine perdue est le 7° opus de la collection.

Plus d'infos ICI