mercredi 25 novembre 2015

Parution

Officielle parution d'un nouvel opus classé Q par ma chère éditrice qui, pourtant, parle à son sujet d'un texte entre Eros et Thanatos.... Un texte d'une actualité brûlante, donc...... C'est là : http://ska-librairie.net/index.php…

C'est perdu




Daech va nous avoir. Daech va s’envoyer le monde occidental. Exactement comme les Vietnamiens du Nord se sont payés les Etats-Unis. Excatement de la même manière qu’Hitler s’est offert la société occidentale et ses valeurs. Tout simplement parce qu’ils nous ont pris sur notre point faible. Je parle évidemment du capital. Si l’on ouvre un peu les yeux, on voit très clairement que Mr Obama est calé, que Mr Poutine est calé, que l’Europe, ce qu’il en reste, est calée. Et tout ce joli monde cale sur un seul problème : le financement de la guerre. Nous avons été conduits, d’une manière très habile, au point où nous devons faire des choix. Des choix dramatiques. Non, comme le disent les manipulateurs qui nous gouvernent, entre nos valeurs et les leurs mais, tout bêtement, aux sacrifices financiers que peuvent accepter nos sociétés capitalistes. Dans un premier temps, ils vont tenter de vous responsabiliser et de vous culpabiliser pour imposer encore plus de sacrifices. Mais l’argent qu’ils vont dégager de notre bonne volonté, assénée à coups de Marseillaise et de drapeau, n’y suffiront évidemment pas face à l’incroyable force financière des puissances pétrolières. Il va falloir, c’est la seule solution, que le Capital renonce à ses bénéfices. A ce titre, la réaction instinctive, épidermique, devrais-je dire, de Mr Gattaz (dont les médias se sont très peu faits écho..) est révélatrice : touchez pas au grisbi.... L’état d’urgence, oui, à condition que les profits ne diminuent pas. Exactement la réaction du capital, qu’il soit allemand ou français, au seuil de l’avènement d’Adolphe... Le Capital doit évidemment s’entendre ici au sens que lui donna Marx et que tente de lui redonner Thomas Piketty. Tiens !.. Il est où, Thomas, là ?.... Daech va gagner parce que le Capital mondial préfèrera s’accommoder d’un groupuscule fasciste meurtrier que remettre en cause ses privilèges et ses bénéfices, comme il s’accommodera, en France, de Mme Le Pen. Il peut compter pour cela sur la veulerie de nos dirigeants politiques qui ont été formés non à l’école de la République, qu’ils ne cessent de massacrer, mais à celle du Capital. Badiou, notre dernier intellectuel marxiste, le dit très bien (http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/27/le-rouge-et-le-tricolore_4564083_3232.html) : sur le drapeau français, il n’y a qu’un tiers de rouge. Et le seul secours de nos sociétés, c’est le rouge. Le Capital est d’ores et déjà battu, tout simplement parce qu’il a depuis longtemps choisi : tout sauf rouge. Aujourd’hui, c’est à vous de choisir......

dimanche 22 novembre 2015

Le chien


Je suis le chien sauvage et fier
le chien épris de liberté
enfant d’une louve
solitaire et sans meute
je suis celui qui ne mord
que la main qui le nourrit
ou qui le flatte
parce qu’il sait
intimement et irrémédiablement
que la pulsion
qui la pousse
à se tendre
n’a comme intention
séculaire et invariable
que de l’apprivoiser
Je ne suis pas certain
du fond de mon isolement
qu’appeler cela poète
soit tout à fait justifié
et sais qu’il s’agit
encore et toujours
d’une manœuvre
visant à ma soumission




Ps : message à tous mes "amis" poètes et à leurs lecteurs....  Je ne sais que mordre....



samedi 21 novembre 2015

Terreur


Au risque de passer une nouvelle fois pour un vieux con, un réac nouvelle période, je rappelle au lecteur que je fus lanceur de pavés en 1968. Les événements du vendredi 13 ne me font pas peur. Les terroristes ne me font pas peur, je n’ai jamais reconnu aucun pouvoir aux armes autres que celui de tuer. La France, sa belle jeunesse mise à part, est terrorisée, semble-t-il, du moins si l’on en croit nos chers dirigeants. Moi, vieil anar à la tête pleines des bosses qu’y ont faites les forces de l’ordre, ce qui me terrorise bien plus que les quelques connards surarmés qui se revendiquent d’une cause moyenâgeuse, ce qui me terrifie, ce sont les pouvoirs exorbitants que le président et ses ministres viennent d’accorder aux flics de tous poils de ce pays et aux militaires. Parce que les terroristes, ne vous en déplaise, je crois encore qu’on peut faire quelque chose pour les éliminer avec des idées, avec de la culture. Les flics et les militaires, l’histoire m’enseigne que rien ni personne ne peuvent jamais rien contre leur fascisme fondamental et éternel. Et ça, moi, pour le coup, ça me fait réellement chier dans mon froc.

vendredi 20 novembre 2015

Autrefois, le monde était dirigé par des malades. Aujourd’hui, il l’est par des crétins.


J’ai toujours été persuadé que les gens qui ont réponse à tout et rétorquent à la vitesse de l’éclair à toute proposition, ce qu’on croit l’indice d’une finesse d’esprit, ne sont, en vérité, que des crétins. Pour la simple et bonne raison que répondre dans l’instant à une problématique ne peut avoir qu’une explication : on n’a tout simplement pas compris la question. Ou, du moins, on n’a pas pris le temps d’en mesurer toute l’étendue. Toute question, aussi bête soit-elle, génère immédiatement une arborescence infinie de réponses possibles, suivant les différents angles envisageables, suivant le nombre incalculable de situations qu’elle suppose, suivant l’empathie réelle dont vous êtes capable, c’est à dire votre faculté à vous mettre réellement à la place de l’autre, dont vous ne savez rien, à priori, et dont vous devez envisager, alors, toutes les facettes. Cette espèce humaine très spéciale qu’on nomme « les intellos » se noie immanquablement sous le poids de toutes les implications envisageables, tout en en oubliant la majorité, d’ailleurs, ce qui a pour conséquence immédiate qu’un intellectuel commence toujours ses réponses par un silence. Mais le terme « toujours » est, comme il est normal, ici, usurpé. Parce que, hélas, les questions sont trop souvent convenues, entendues mille fois. Conséquence, le grand homme passe en mode automatique et répond du tac au tac, comme un vulgaire intellectuel de comptoir, mais, différence, répond néanmoins, dans tous les cas, une chose élaborée, longuement mûrie, analysée et plutôt intelligente, dans les meilleurs cas. C’est une chose que tous les personnages « à la mode », en vue, ont très bien comprise et que l’on nomme « langue de bois ». Une faille dans la cuirasse de l’intellectuel, qui en a beaucoup d’autres, et qui , pour lui, tient surtout à la fatigue et à son mépris du monde tel qu’il va. On le lui reproche suffisamment pour qu’il ne paraisse pas essentiel d’y insister. Par contre, cette constatation est, le plus généralement, la porte ouverte au concept de « trahison des clercs » dont on parlait autrefois, cet autrefois où l’on parlait encore de ces problématiques aujourd’hui jugées « has been », et qui, bien qu’elle soit un peu vieillotte, ce qui ne la condamne pas à l’oubli, voire n’obère guère sa capacité à passer dans l’histoire, garde, à mon sens, quelque acuité. Il n’est qu’à voir cette rumeur récente alertant sur le fait que la politique étrangère de la France ne se ferait plus au quai d’Orsay mais dans le bureau de BHL. Je suppose que jamais aucun procès ne condamnera le sieur BHL le jour où la politique extérieure de la France sera enfin montrée du doigt pour sa responsabilité dans l’état actuel du monde terrible dans lequel nous vivons. La langue de bois, c’est un langage adopté par les clercs, quels qu’ils soient, pour se vendre, donner cette impression qu’ils sont compétents en toute circonstance, qu’ils ont la réponse. Les clercs et les politiciens étant tous concernés, ils se repaissent évidemment des médias où ils sont interrogés par d’autres tenants de ce langage sans langage, ces questions sans questionnement. Si bien que nous sommes habitués aux discours creux, aux poncifs, en un mot : à la crétinerie. Je n’ai rien à en dire de plus. Si cela ne me plaît pas, je n’ai qu’à couper le son. Mon problème, c’est que la règle impose à tous le standard actuel des « réponses immédiates ». Particulièrement aux médias et aux politiciens. Il ne s’agit plus d’être intelligent. Il faut faire « le malin ». En quelques exemples simples : GW Bush, Sarkozy, Hollande, Valls, Poutine, Blair, Cameron... En gros, un fait divers, une loi, un attentat, une guerre. N’importe quel dirigeant un tant soit peu sensé prendrait au moins une à deux semaines de réflexion avant de modifier la loi, la constitution et, partant, le futur de son pays ou de mobiliser les troupes.. Les nôtres, non. Ça, c’est la preuve irréfutable de leur indécrottable crétinerie. D’une personne qui réagit trop tard, on dit souvent qu’il a l’esprit d’escalier, celui qui se manifeste une fois la porte refermée seulement. Peut-être devrait-on multiplier les escaliers dans les allées du pouvoir.



Le "cerveau"


Le cerveau … Abaaoud serait « le cerveau » des attentats en France... J’en reste sur le cul !. Pour moi, aucun doute, si ce type avait un cerveau, jamais il n’aurait commis de tels actes. Je sais que la vision du monde que nous avons aujourd’hui tient beaucoup au mythe moderne inventé par le film « Star Wars » et ses conneries autour de la « force » et de ses côtés obscurs. Mais non, navré !... Des types qui se comportent comme ces abrutis sont soit très cons, congénitalement parlant, soit très drogués soit gravement malades du point de vue psychiatrique. Remarquez, je comprends le point de vue de nos dirigeants, passés, actuels ou futurs. Parce que, à la fin, il faudra bien reconnaître que Valls et Hollande sont deux crétins, que Sarko est psychotique, que les décisions prises par ces trois guignols particulièrement leurs décisions d’ordre militaires, n’ont jamais été ni courageuses ni frappées de raison et ne répondent à aucune logique, que, dans le personnel politique français, il n’y en a pas un, pas une, pour remonter un tant soit peu le niveau et que, par conséquent, un agité du bocal tel que le jihadiste meurtrier et aujourd’hui criblé de balles à Paris peut leur apparaître, dans sa folie organisatrice du mal absolu, comme un cerveau. Tout simplement parce que leur narcissisme leur interdit de voir qu’avoir un cerveau pourrait ne pas signifier leur ressembler.

jeudi 19 novembre 2015

Vendu !...


La grande boutique est ouverte !.... Ne faudrait perdre de vue l’essentiel !... Bon, on a quoi, en magasin ? Un bon livre d’Hemingway : vendu !... Un bistro : vendu !... Un resto : vendu !... Un ciné : vendu !... Une pièce de théâtre ? Vendu !... Un concert ?.. Vendu !... Un logo ? Vendu !... Un dessin ? Vendu !... Un drapeau ? .. Vendu. Un hymne national ?... Vendu !... Vendu, vendu, vendu.. A condition, évidemment, que ça ait un rapport avec les événements. Même un vague, un très vague rapport. En ce moment, tu dis trois mots, hop !.. Vendu.... Pendant les travaux, la vente continue.

On s’aperçoit quand qu’on est encore en train de se faire mettre ? C’est quel jour, le jour de la gueule de bois ?

mardi 17 novembre 2015

Le bon temps des colonies

Liste non exhaustive des pays ayant appartenu à l'empire colonial français en 1945...


Maroc (1912-1956) , Algérie (1830-1962), Tunisie (1881-1956), Mauritanie (1902-1960), Mali (1883-1960), Sénégal (1677-1960), Guinée (1891-1958), Côte d'Ivoire (1843-1960), Burkina Faso (1896-1960), Togo (1918-1960), Bénin (1883-1960), Niger (1890-1960), Tchad (1900-1960), Cameroun (1918-1960), Gabon (1839-1960), République du Congo (1875-1960), République Centrafricaine (1905-1960), Djibouti (1862-1977)

Je pense inutile de faire quelque commentaire que ce soit en relation avec l'état du monde en 2015... 

mercredi 11 novembre 2015

Morphopsychologie

Je vous propose un jeu....
La morphopsychologie, pour moi, c'est un jeu. Un jeu intellectuel. Sous aucun prétexte, je ne parviendrais à considérer qu'il peut s'agir d'autre chose qu'une croyance. Néanmoins, je pense qu'il ne peut s'agir que de croyance tant que je ne suis pas plus amplement informé. En vérité, vous l'aurez compris, je pense qu'il y a peut-être quelque chose derrière cette théorie fumeuse. Et je pense également que certains d'entre les humains sont plus sensibles que d'autres à cette théorie en raison d'une disposition naturelle et, donc, propre à chaque esprit. Moi, lorsque je regarde ce quatre personnes, je vois quelque chose qui les rassemble : ils sont tous "bas du front". Vous me répondrez que certains ont justement un front important. C'est parce que cette expression, bas du front, vient d'un temps où l'on pensait que le volume du cerveau induisait l'intelligence, concept au nom duquel les êtres humains, durant des siècles, ont répandu l'idée que les femmes sont plus bêtes que les hommes parce que la masse cervicale des femmes est inférieure à celles des hommes. On sait aujourd'hui qu'il n'en est rien. Non, pour moi, la bêtise de ces hommes se voit comme le nez au milieu de la figure" à cause de leur regard. Pour moi, ces quatre hommes, tous bardés de diplômes, tous "experts", sont tout simplement trop bête pour faire la "synthèse" de leur connaissance immense, ce qui ne peut que les réduire à régler les problèmes quand ils se présentent sans rien prévoir au-delà, plus loin que leur "bout du nez". Regardez-les et pensez à cette expression : plus loin que le bout de son nez. Notre problème, c'est que ce sont eux qui ont toutes les clés de notre avenir. Je nous souhaite bon courage.










samedi 7 novembre 2015

Marche blanche, décidément, non !...

Depuis la première marche blanche, je suis circonspect. Je crois que l'objet de cette première était une protestation contre un pédophile criminel, pour ses victimes, ce que je ne conteste guère, mais je l'ai trouvée, d'emblée, disons... douteuse. Cette marche blanche m'avait des airs de relents, plutôt martiaux et plutôt bruns, si vous voyez.... Mais là, cette fois, l'organisation d'une "marche blanche" en mémoire du conducteur du camion responsable de la mort de 43 personnes à Puisseguin, camion qu'on a retrouvé sur la file de gauche dans un virage dangereux, là, je vous le dis tout net, je ne comprends pas. Même si je tente de prendre en compte la mort de son petit garçon qui n'avait rien demandé. Drôle de centre de vacances que le camion de papa, reconnaissez.... Une marche blanche pour un type totalement responsable d'un massacre routier, les copains, là, je crois qu'on touche au paroxysme du bon sentiment, qu'on oublie un peu trop vite les victimes tout aussi innocentes que le pauvre petit garçon, qu'on marche sur la tête en marchant blanc... A moins que l'on considère qu'un vieuxn'a pas la même valeur qu'un enfant. Pire, même, qu'un vaut plus que 43 vieux... Ce qui serait, pour le coup, totalement eugénique et ne laisserait aucun doute sur la brunitude de nos marches dites blanches.  Brassens, qui n'avait pas, du moins en apparence, ma hargne, aurait parlé, je n'en doute pas une seconde, des imbéciles heureux qui sont nés quelque part. Et je trouve qu'il n'y a pas une très grosse différence, en vérité, entre les fanas de leurs clochers et les chemises brunes.... Peut-être que, finalement, ma première impression n'était pas si décalée.

Chers patrons ....


Ce n’est une nouvelle pour personne, je suis un ancien soixante-huitard. Mais, contrairement à la plupart de mes copains de jeu de l’époque, faut reconnaître qu’on s’est beaucoup amusé, moi, je n’étais pas fils de bourgeois mais fils de prolétaires communistes. C’est donc tout à fait ordinairement que je me suis fait baiser par cette « révolution » bourgeoise. J’en ai encore mal au cul. Non que le qualificatif de « bourgeoise » soit fondamentalement choquant quand on parle de révolution. 1789 en était une. On le savait. Non, ce qui nous a troué le cul, c’est qu’il ne s’agissait que d’un renouvellement de la bourgeoisie en place par sa jeune génération. Comme aurait dit l’autre : entre la marge et la limite..... Depuis 68, je ne vous le cache pas, j’en ai avalé d’autres... Et des bien pires... Mais, en 2015, entendre, sur France Inter, des pubs louangeuses où de soi-disant employés chantent la gloire de leur boss parce qu’il a souscrit pour eux une mutuelle, là, je concède, c’est du sublime. Pour mézigue, les patrons, c’est encore de « machins » tout juste bons à pendre et dont on doit ensuite promener la tête au bout d’une pique. C’est violent, je sais, plus du tout de mon temps. J’arrêterai de penser ça le jour où les patrons ne penseront plus que nous sommes de la chair à canon, des fainéants, des moins que rien, qu’ils cesseront de nous exploiter et de gagner en un jour ce que nous gagnons en un mois, des fois dix.... Pas avant. Ce que je vous demande, c’est juste trois secondes de réflexion.... Notre gouvernement (de gauche …. Pffff !..) a imposé, je ne sais sous quelle pression ( la CFDT, peut-être..) la souscription par nos patrons d’une mutuelle co-financée pour tous leurs employés. C’est OBLIGATOIRE.... à compter du 01/01/2016. Notre époque étant ce qu’elle est, c’est à dire formidable, on tente de nous faire avaler que ces braves gens, les patrons, méritent des louanges parce qu’ils souscrivent, en râlant, d’ailleurs, à cette obligation de souscrire de tels contrats. Je reconnais que, entendre des chansons à la gloire des patrons sur la radio de service public, vraiment, je m’attendais pas. Doit me rester une bonne dose de cette naïveté qui m’avait fait croire que 68 allait changer quelque chose....

jeudi 5 novembre 2015

Marisol.. encore. Cette fois, c'est grave et ..... terrible.


Marisol, grande vierge aux yeux de sainte naïve, autorise donc les homo à donner leur sang. A condition qu’ils ne baisent pas pendant un an. Paradoxe ? Oxymoron ? … Définir un être humain par sa sexualité, homo, dans ce cas, et lui interdire le sexe... Quand j’ai entendu ça, j’ai ri. Je trouve cette mesure comique. Par contre, elle ne m’étonne pas de la part de Marisol. Et, plus exactement, de ses convictions affirmées de grenouille de bénitier. Pas fumer, pas boire, pas baiser.... C'est mal !... C'est tout simplement pécher. Faut pas non plus euthanasier, seul dieu a le don de juger du droit de vie ou de mort, faut pas non plus avorter, c'est mal, il y a toujours une meilleure solution. C’est comique parce qu’on se dit qu’elle, Marisol, ne peut pas ne pas voir vu l’énormité de sa mesure annoncée comme une avancée pour les homo. C’est tellement gonflé qu’on se dit, d’abord, qu’elle est décidément con comme ses pieds. Une catho intégriste de gauche con comme ses pieds, avouez, on se tient les côtes. Mais le vrai drame, dans cette histoire, c’est que madame cul-serré ne voit pas le problème. Les voies de la sainte sont depuis longtemps impénétrables. Marisol ne voit tout simplement pas où est le problème. Pas baiser pendant un an ? Bah !... Facile.... Moi, ça fait dix ans que je le fais plus....Notre gauche, la française, qui se dit héritière de la Révolution, de Jaurès et de toutes les autres icônes de la gauche historique, n'est, en vérité, que la représentante actuelle de la bourgeoisie catholique et morale, complice de la droite historique et morale, qui ont toujours gouverné la France. Et, dans ce panorama, Marisol occupe une place unique : elle en est l'icône. Une chose m'attriste : elle n'est à ce poste qu'à cause de son nom qui, dans les années soixante-dix, par l'intermédiaire de son père, Alain, a lui-même été promu, par la bien-pensance du catholicisme de gauche, comme alternative au communisme. Ces temps-ci, le PS se lamente à longueur d'antenne et de papiers journalistiques, de ne plus pouvoir compter sur la solidarité du "peuple de gauche". Sans véritablement enfoncer le clou, mon copain Cohn Bendit, a répondu à la tête de liste PS de PACA : c'est la vie. Oui, les garçons ( y'a tellement peu de filles chez vous, camarades..), oui, les mecs. Votre chantage, y'en a ras le bol. Vous ne nous laissez plus le choix. Nous, le fascisme, on a compris d'où il est venu. Vous voulez que je l'enfonce ? Alors je vais l'enfoncer... Laval, Blum,  ça vous rappelle quelque chose? Avec rien qu'un brin de provocation, je pourrais ajouter Mitterrand. On en a ras le bol, les copains. Vous ne nous aurez plus. Tant que vous ne serez capables de ne promouvoir que des Marisol en lieu et place d'une Taubira, vous aurez maintenant une seule réponse : plutôt n'importe qui que le Parti Socialiste. Ça vous rappelle quelque chose ? Une "Une" du Figaro de la fin des années trente ? Il y a un miroir près de vous ? Un psy pas trop loin de votre domicile... Ah bah non, suis-je bête.. Les psy, en concorde avec Nicolas, vous vous êtes arrangés pour qu'il n'y en ait plus.... Des fois qu'ils perceraient votre secret. C'est fini, les gars. Bas les masques !... Derrière vos figures rose pâle, on a reconnu le visage du capital éternel..... Marisol fait encore rire.... Profitez-en.....

mercredi 4 novembre 2015

Bagnoles

Drôle d'époque qui, même si l'on est très loin des grosses bagnoles, des supplétifs à un pénis ou une taille ridicules, on se trouve dans l'obligation de rire sous cape de tous les couillons qui ont acheté du "solide", du "germain", du "haut de gamme" et se retrouvent avec une épave de marque VW, Audi, Porsche, bientôt Mercedes et BMW, pour cause de tricherie. Je ris. Pas vous ? Moi, depuis longtemps, j'ai un faible pour Citroën, qui était aussi facho qu'Hitler, Porsche, Renault, Ford, tous, en gros, mais qui a inventé la Traction, la 2CV et la DS, trois bagnoles absolument géniales, et, au passage, la suspension pschittt, la traction avant contre la propulsion ( BMW fait encore des voitures à propulsion .... Pffff !..) et le frein à disque... J'ai encore aujourd'hui une auto qui monte quand on la met en route et qui fait pschitttt quand on freine ou qu'on tripote le levier de suspension..... Pardon!.... Mais Citroën avait un côté sympathique : sa propension à lutter contre le conservatisme...

mardi 3 novembre 2015

Foutez-moi la paix avec mon enfance


Foutez-moi la paix avec mon enfance..... Et vous, déshabillez-vous... En clair, faites-en donc autant. Foutez-vous la paix avec votre enfance phantasmée. Foutez la paix au monde avec votre vision idyllique de votre être en petite dimension. Elle n’est pas vraie. Elle est un rêve. Elle tue en vous la création. Le malheur, c’est qu’on vous fera croire que c’est ce qu’on préfère en vous. Le pire, c’est qu’une bande d’ânes vous braiera aux oreilles que les artistes sont des gens qui ont « sauvé » en eux la part d’enfance. Car c’est totalement faux. Pour preuve, examinez un instant l’enfance des gens dont on reconnaît universellement le talent . Et que voyez-vous ? Un père autoritaire et violent ou bien absent, une mère abusive ou absente, un secret, des violences sexuelles, une inadaptation patente au monde scolaire, des curés pédophiles, un grand frère, une sœur, une tante, un oncle incestueux, un énorme complexe d’infériorité, des complexes sur la taille, voire sur la taille du pénis pour les garçons, sur les seins pour les filles, en gros, pour à peu près tous, une description quasi chirurgicale de l’enfer sur terre. Non, l’enfance n’est pas le lieu idéal de la création mais celui des névroses et, avant tout, de l’impuissance totale face au monde. Nizan ( vous devriez lire ou relire Nizan..) le dit très bien, au sortir de la sienne : J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. Si vous n’êtes pas encore convaincu, lisez Dickens, Hector Malot, Bernanos, Hugo, Fournier, je vous les cite pas tous, et réfléchissez calmement trois secondes.. Vous continuez de souhaiter être l’un des enfants décrits par ces auteurs ? Vous êtes gravement malades... Dire qu’un artiste est une personne qui a sauvé son enfance est une phrase totalement narcissique et égoïste. Ce que ces gens disent au monde, c’est leur impossibilité d’assumer leur enfance sans heurts et sans chaos. C’est une culpabilité. Gilbert Lafaille, chanteur peu connu mais bourré de talent l’a très bien chanté . Il a appelé ça : Neuilly Blues. J’ai le blues de Neuilly, Neuilly Blues... Écoutez ça. En vérité, plus encore qu’une culpabilité, c’est une névrose. Une névrose qui cristallise sur d’autres le regret que beaucoup de nous entretiennent sur le temps où leur vie promettait d’être exceptionnelle. Toujours exprimée à l’âge où le ventre et les muscles pendouillent, où l’esprit se ramollit, où l’on se rend compte qu’on ne sera jamais le chevalier blanc qu’on avait rêvé d’être, qu’on est minable. On se retourne alors vers ceux qui y sont, selon nous, parvenus, et, sans voir la souffrance et le travail que suppose la création artistique, on raccroche nos regrets au temps où on rêvait de leur ressembler. Comme si, adulte, on démissionnait définitivement sur notre capacité à bouleverser le monde et qu’on reportait la responsabilité sur ceux qui « auraient » tué l’enfant en nous. Personne n’a jamais tué un enfant, encore moins en soi, personne d’autre que soi.

Alors foutez-moi la paix, avec mon enfance. Elle dort et je vais très bien sans elle. Ce n’est pas l’enfant en moi qui se dresse devant vous, qui vous conchie, qui ne respecte rien de ce que vous vénérez. Non, non, c’est en moi l’adulte qui fait ça..... Et, pour vous, c’est évidemment bien pire. Si vous avez été, autrefois, un enfant acceptable, ce qui, en plus, n’est pas le cas de tous, aucun tribunal ne vous acquittera jamais pour l’adulte que vous êtes devenu.