Je n’ai en moi aucun
racisme. D’ailleurs, l’usage même du terme, que rien ne remplace
dans notre lexique usuel, me blesse, convaincu que je suis de
l’inexistence absolue du concept même de race pour ce qui concerne
l’humanité. Une douleur qui va, chez moi, jusqu’à contester
l’existence de plusieurs civilisations à la surface de notre
planète. Dans mon esprit, de civilisation, il n’y en a qu’une,
la nôtre, l’actuelle, celle que nous constituons, année après
année, tous ensemble, tous égaux. Ce qui diffère, d’un continent
à l’autre se nomme tradition. Qu’un élément de cette
civilisation soit discriminé parce que, par exemple sa peau est
noire, n’est pas, selon moi, l’indice ou la conséquence d’une
différence avérée mais, tout simplement, l’effet d’une
discrimination politique qui justifie, à postériori, sur un critère
totalement erroné, l’exploitation d’une partie de la famille par
l’autre, exactement comme on pourrait le faire, chez nous, de nos
jours, sur des critères moraux. Tout ça, pour moi, est uniquement
politique. De même pour la discrimination des femmes, partout, et
vraiment partout, y compris dans les sociétés occidentales, les
nôtres, de même pour la discrimination des pauvres, partout,
également, et, de même, pour la discrimination par la taille. En
préambule, je veux signaler à ceux qui ne m’ont jamais rencontré,
que je mesure un mètre quatre vingt dix. Dans ce monde de brutes,
dominer les trois quarts de l’humanité d’une ou deux têtes
devrait être synonymes de pouvoir. Il n’en est rien pour la
majorité des « grands » qui sont, en général, de
braves gens, plutôt patauds et gentils. C’est le sujet même d’un
livre universellement connu de Roald Dahl qui, lui-même, était un
géant, je parle du « bon gros géant », BGG en abrégé.
C’est un archétype de la problématique grand-petit. Ce texte
démontre que les « grands » ne sont jamais belliqueux,
contrairement à ce qu’en pense la doxa, doxa établie,
majoritairement, par des « petits ». La vérité, c’est
que ce sont les petits qui gouvernent le monde. César, Napoléon,
Hitler, Poutine, Sarkozy, Valls, Hollande sont ou étaient tous des
petits. Je vous le dis tout net : les petits me cassent les burnes.
J’en ai ras le bol des petits, contre qui je n’ai rien, à
priori, à qui je ne m’en suis jamais pris, on m’a appris à ne
pas s’en prendre à plus petit que soi, qui m’indiffèrent autant
que le reste du monde sauf pour une chose : ils sont agressifs. A
cela, on peut trouver moult raisons, la principale étant, à mon
sens d’ordre psychanalytique. Il n’y a, pour s’en convaincre,
qu’à observer l’acharnement que montrent, ces temps-ci, les
tenants du pouvoir contre les « psy ». Pourtant, je le
réaffirme, je n’ai rien contre les petits et je prétends que
c’est plutôt eux qui veulent à tout prix bouffer ceux qui les
dépassent. Dans quelque domaine que ce soit. C’est pour cela, à
mon avis, que les dirigeants actuels du monde, Obama faisant
exception, par la taille, sont tous médiocres, le fond de ma pensée
étant que ce sont des crétins. Tous ces gens sont arrivés où ils
sont non pour leurs qualités humaines, leur culture, leur
expérience, leur intelligence, leur sagesse, non. Ils sont en haut
parce qu’ils cassent les burnes de tout le monde avec leur
agressivité depuis l’école maternelle. On finit par les laisser
passer devant par lassitude. Parce que nous, gros chiens Terre-Neuve
égarés dans un jeu de quille, on passe notre temps à n’en
renverser aucune, parce qu’on est des gentils. Et c’est notre
drame. Parce qu’aussitôt qu’ils sont arrivés en haut, les
nabots, ils se retournent contre nous. Et ils mordent, ces cons-là.
Comme des roquets. Vous aurez remarqué, d’ailleurs, que ce sont
toujours les plus petits chiens qui sont les plus agressifs. De loin,
en général. La prochaine fois qu’une élection aura lieu, s’il
vous plaît, élisons un grand. Je vous parie que ça ira mieux. Ne
serait-ce qu’en nous évitant les dérives névrotiques de nains
complexés et dangereux.
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