Daech va nous avoir.
Daech va s’envoyer le monde occidental. Exactement comme les
Vietnamiens du Nord se sont payés les Etats-Unis. Excatement de la
même manière qu’Hitler s’est offert la société occidentale et
ses valeurs. Tout simplement parce qu’ils nous ont pris sur notre
point faible. Je parle évidemment du capital. Si l’on ouvre un peu
les yeux, on voit très clairement que Mr Obama est calé, que Mr
Poutine est calé, que l’Europe, ce qu’il en reste, est calée.
Et tout ce joli monde cale sur un seul problème : le financement de
la guerre. Nous avons été conduits, d’une manière très habile,
au point où nous devons faire des choix. Des choix dramatiques. Non,
comme le disent les manipulateurs qui nous gouvernent, entre nos
valeurs et les leurs mais, tout bêtement, aux sacrifices financiers
que peuvent accepter nos sociétés capitalistes. Dans un premier
temps, ils vont tenter de vous responsabiliser et de vous
culpabiliser pour imposer encore plus de sacrifices. Mais l’argent
qu’ils vont dégager de notre bonne volonté, assénée à coups de
Marseillaise et de drapeau, n’y suffiront évidemment pas face à
l’incroyable force financière des puissances pétrolières. Il va
falloir, c’est la seule solution, que le Capital renonce à ses
bénéfices. A ce titre, la réaction instinctive, épidermique,
devrais-je dire, de Mr Gattaz (dont les médias se sont très peu
faits écho..) est révélatrice : touchez pas au grisbi.... L’état
d’urgence, oui, à condition que les profits ne diminuent pas.
Exactement la réaction du capital, qu’il soit allemand ou
français, au seuil de l’avènement d’Adolphe... Le Capital doit
évidemment s’entendre ici au sens que lui donna Marx et que tente
de lui redonner Thomas Piketty. Tiens !.. Il est où, Thomas, là
?.... Daech va gagner parce que le Capital mondial préfèrera
s’accommoder d’un groupuscule fasciste meurtrier que remettre en
cause ses privilèges et ses bénéfices, comme il s’accommodera,
en France, de Mme Le Pen. Il peut compter pour cela sur la veulerie
de nos dirigeants politiques qui ont été formés non à l’école
de la République, qu’ils ne cessent de massacrer, mais à celle du
Capital. Badiou, notre dernier intellectuel marxiste, le dit très
bien
(http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/27/le-rouge-et-le-tricolore_4564083_3232.html)
: sur le drapeau français, il n’y a qu’un tiers de rouge. Et le
seul secours de nos sociétés, c’est le rouge. Le Capital est
d’ores et déjà battu, tout simplement parce qu’il a depuis
longtemps choisi : tout sauf rouge. Aujourd’hui, c’est à vous de
choisir......
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